22 septembre 2007
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19:21
La semaine dernière, le chef de prière de Yabotenmangu m'avait invitée à venir voir la fête qui se passe ce week-end à Kunitachi. Comme je suis aussi là pour découvrir la culture japonaise, je ne tiens pas à manquer cette fête.
J'arrive donc sur les coups de 11h30 à la gare et je découvre avec plaisir toutes ces petites tentes qui abritent ces marchands vendant du poulpe grillé, des pommes d'amour, des sirops parfumés, des masques et proposant parfois des jeux surprenants dans lesquels l'on tire au sort ce que l'on va manger.
Je m'achète une banane enrobée de chocolat appétissante..
J'arrive donc sur les coups de 11h30 à la gare et je découvre avec plaisir toutes ces petites tentes qui abritent ces marchands vendant du poulpe grillé, des pommes d'amour, des sirops parfumés, des masques et proposant parfois des jeux surprenants dans lesquels l'on tire au sort ce que l'on va manger.
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Les gens se préparent pour le défilé.
Une grande marche de 3/4 d'heure les attend pour arriver jusqu'à Yabotenmangu sous un soleil brûlant. Ils partent à midi. La police les encadre, ils marchent sur la route, quelques coups de klaxon, c'est parti.
Ils avancent lentement, je les filme, certains m'ont repérée et me font de grands signes. Je prends un peu d'avance sur eux parce que j'ai besoin de m'acheter à boire, déjà. Je les attends au sortir du magasin, ils font deux escales avant le jinga où on leur offre du thé froid. Ils s'arrêtent pour s'essuyer le front. Sous leurs costumes il doit faire extrêmement chaud.
Tous les participants s'arrêtent pour attendre le reste du groupe qui pousse le char.
Une femme les prend en photo, ils me demandent de venir sur la photo avec eux. Je refuse, c'est leur fête !
Enfin ils arrivent au temple pour une petite cérémonie.
Un homme demande à ce que tout le monde incline la tête, sans réfléchir, je l'incline aussi. Je me sens un peu ridicule, moi, l'européenne qui agit comme eux par réflexe, alors que ce n'est pas ma religion. Je relève légèrement la tête, j'espère que personne ne m'a remarquée. Des journalistes prennent des photos en quantité. Je me mets à dessiner.
Je remarque une famille d'étrangers seule parmi la foule. Où sont les touristes, ces gens qui s'intéressent à la culture? Il y a en réalité à peine une cinquantaine de personnes en dehors des gens costumés. C'est peu pour cette fête colorée et de libre accès.
La courte cérémonie s'achève. C'est déjà fini? Je reste sur ma faim.
Je me balade un peu en interrogeant les marchands sur leurs produits.
Les gens se préparent pour le défilé.
Une grande marche de 3/4 d'heure les attend pour arriver jusqu'à Yabotenmangu sous un soleil brûlant. Ils partent à midi. La police les encadre, ils marchent sur la route, quelques coups de klaxon, c'est parti.
Ils avancent lentement, je les filme, certains m'ont repérée et me font de grands signes. Je prends un peu d'avance sur eux parce que j'ai besoin de m'acheter à boire, déjà. Je les attends au sortir du magasin, ils font deux escales avant le jinga où on leur offre du thé froid. Ils s'arrêtent pour s'essuyer le front. Sous leurs costumes il doit faire extrêmement chaud.
Tous les participants s'arrêtent pour attendre le reste du groupe qui pousse le char.
Une femme les prend en photo, ils me demandent de venir sur la photo avec eux. Je refuse, c'est leur fête !
Enfin ils arrivent au temple pour une petite cérémonie.
Un homme demande à ce que tout le monde incline la tête, sans réfléchir, je l'incline aussi. Je me sens un peu ridicule, moi, l'européenne qui agit comme eux par réflexe, alors que ce n'est pas ma religion. Je relève légèrement la tête, j'espère que personne ne m'a remarquée. Des journalistes prennent des photos en quantité. Je me mets à dessiner.
Je remarque une famille d'étrangers seule parmi la foule. Où sont les touristes, ces gens qui s'intéressent à la culture? Il y a en réalité à peine une cinquantaine de personnes en dehors des gens costumés. C'est peu pour cette fête colorée et de libre accès.
La courte cérémonie s'achève. C'est déjà fini? Je reste sur ma faim.
Je me balade un peu en interrogeant les marchands sur leurs produits.
Je m'achète une banane enrobée de chocolat appétissante..
Je Croque dedans. Ce n'est pas trop sucré, mais la pâte de chocolat ne veut pas fondre dans ma bouche, cela colle partout, qu'on-t-ils mis la dedans ?! Je me force à la finir en faisant la grimace. A ne pas renouveler...
Un enfant tente d'attraper un poisson rouge.
Un enfant tente d'attraper un poisson rouge.
Je rentre par le train, fière de moi, parce que cette fois je n'ai pas eu à demander mon chemin malgré les deux correspondances.