17 septembre 2007
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Koichiro ne s’est pas levé trop tard, ce qui fait que nous partons ce matin pour le mont Takao. J’ai réussi a motiver Koichiro pour monter a pied plutôt que de prendre le funiculaire. Nous avons mis plus de deux heures à gravir cette montagne, s’arrêtant, tantôt pour admirer les sculptures bouddhistes, tantôt pour pique-niquer, tantôt tout simplement pour se reposer.
J’ai pris beaucoup de photos, j’avais emmené mon matériel de peinture, mais la foule omniprésente m’a découragée..
Dans un lieu saint comme celui-ci la quiétude serait de rigueur pour traduire les splendeurs que l’on peut observer.
Nous mettrons encore deux bonnes heures à redescendre la montagne
Quand on se promène le long des sentiers du mont Takao, on voit beaucoup de plaques de pierres gravées.
Les noms des gens qui figurent sur ces plaques ont été immortalisés parce qu’ils ont fait don d’une grosse somme pour planter des cèdres et ainsi protéger la montagne. A un autre endroit que j’ai photographié à Kunitachi, mais pas ici, on peut aussi voir plein de petites planches en bois.
Les gens qui ont leur nom sur ces planches ont aussi fait un don, mais pour une moins grande quantité de cèdres…
Au détour d’un chemin, je croise une vieille dame portant un petit masque comme ceux que certaines personnes portent au centre ville. Pourtant, dans ce lieu où mille cèdres nous entourent, est-il possible que l’on craigne la pollution ?
J’en parle avec Koichiro. En réalité, ce que je croyais être un masque anti-pollution n’en est pas un. Koichiro m’explique. Les gens portent ce genre de masque quand ils sont malades ou allergiques, soit pour ne pas transmettre leurs microbes, soit pour éviter que leur maladie n’empire.
Révélation du siècle ! Je m’étonnais aussi de ne pas avoir vu plus de personnes que ça porter des masques dans les rues… Du reste je suis étonnée que Tokyo ait cette réputation de ville tant polluée. Je croyais que la pollution empêchait les UV de passer, et je me suis pris un sacré coup de soleil lorsque je peignais au temple l’autre jour…
Hoshi me dit que Tokyo n'est pas une ville polluée parce qu'il n'y a pas d'usine aux alentours, presque tout a été délocalisé en Chine, de plus les véhicules sont récents et souvent contrôlés. Et ils utilisent des moteurs hybrides.