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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 13:22
Incroyable !
Ici, il faut faire attention à la manière dont on met son linge à sécher. Le linge est mis sur le balcon, mais il ne faut surtout pas mettre ses sous vêtements en évidence si l'on veut pouvoir les récupérer par la suite.
Pourquoi? Hoshi m'explique. Les hommes ici n'hésitent pas à monter sur les balcons du deuxième et même du troisième étage pour voler les culottes et soutiens-gorge de ces dames, en faire la collection et bien d'autres choses encore.
J'avais vu dans des mangas que les japonais étaient de petits obsédés, mais je ne pensais pas que c'était vrai !
Du reste, ici, les femmes ne portent pas de string. Apparemment, même les "professionnelles" n'en portent pas. Quand je vois qu'en France certaines gamines de huit ans en portent quotidiennement...

C'était Valérie-Anne, votre envoyée spéciale pour Ryoko
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 13:20
Les gens de la procession m'ont dit de venir à 14h aujourd'hui pour assister à la Danse du lion. Mais voilà, je me suis trompée de direction en prenant le train à midi. Résultat, j'ai perdu une heure. J'arrive donc à la gare à 13h50, il me faut normalement une demi-heure pour arriver a Yabotenmangu. Je marche le plus vite possible, cela me tire sur les muscles au point de me faire mal, mais je ne veux pas être en retard. Une personne derrière moi est costumée et elle va aussi au temple, je l'ai entendue le dire sur son téléphone portable. Cela me rassure, je me détends un peu et arrive au jinza à 14h10.
Dans l'allée, il y a des tas de gens costumés transportant de grandes constructions ressemblant a des arbres.

P1030191.JPG
Ils dansent. Ils avancent, reculent, sur un rythme envoûtant.
En bas, deux "arbres" s'affrontent. Ils commencent par danser, puis se rapprochent l'un de l'autre pour finalement s'entrechoquer. L'un tombe, on défait les constructions, on les casse, on en donne quelques morceaux aux spectateurs qui le désirent. Puis c'est un deuxième combat qui commence. La procession se termine. Les moines se dirigent vers une arène, la fosse aux lions.
Je monte sur un tronc d'arbre pour mieux voir et je filme. Tout d'abord, démonstration de combat au bâton, puis, place à la Danse du Lion. Mes bras fatiguent, je n'ai rien pour poser mon appareil photo qui me sert de caméra. C'est long, répétitif, mais intéressant. Deux personnages interviennent ce qui modifie la danse, à cela s'ajoutent des chants, des flûtes, de la musique. La danse durera à peu près une heure, quelle performance avec cette chaleur. Elle se termine, ils enlèvent enfin leurs masques et se voient remettre un diplôme par le chef de prière. Ils l'auront bien mérité.

Tout le monde s'en va, pourtant ce n'est pas fini, sur une scène des chanteurs entonnent des chants traditionnels, mais, ceux-ci, habillés en costumes modernes ont moins de succès.
Je me balade un peu parmi la foule qui s'échappe, je croise un homme portant un bébé maquillé et costumé que je n'hésite pas à prendre en photo tellement il est adorable.
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Plus loin, un peu isolée, une jeune femme joue de la flûte, elle est resplendissante dans son costume bleu pâle. J'allais la photographier mais son ami la prend dans ses bras. Je décide de m'en aller pour les laisser dans leur intimité.
Je m'apprête à quitter l'allée du temple quand un jeune homme m'interpelle, je ne comprends rien de ce qu'il me raconte. Deux jeunes femmes rient en le voyant faire. Il finit par s'approcher et me demande de rester encore quelques instants pour que je puisse assister au petit spectacle que les enfants vont donner sur la carriole.


Je les filme alors, puis je m'en vais, contente de n'avoir eu aujourd'hui que deux piqûres de moustiques, sans doute partagés par la foule de visiteurs.
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22 septembre 2007 6 22 /09 /septembre /2007 19:21
La semaine dernière, le chef de prière de Yabotenmangu m'avait invitée à venir voir la fête qui se passe ce week-end à Kunitachi. Comme je suis aussi là pour découvrir la culture japonaise, je ne tiens pas à manquer cette fête.
J'arrive donc sur les coups de 11h30 à la gare et je découvre avec plaisir toutes ces petites tentes qui abritent ces marchands vendant du poulpe grillé, des pommes d'amour, des sirops parfumés, des masques et proposant parfois des jeux surprenants dans lesquels l'on tire au sort ce que l'on va manger.

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Les gens se préparent pour le défilé.  
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Une grande marche de 3/4 d'heure les attend pour arriver jusqu'à Yabotenmangu sous un soleil brûlant. Ils partent à midi. La police les encadre, ils marchent sur la route, quelques coups de klaxon, c'est parti.
 
Ils avancent lentement, je les filme, certains m'ont repérée et me font de grands signes. Je prends un peu d'avance sur eux parce que j'ai besoin de m'acheter à boire, déjà. Je les attends au sortir du magasin, ils font deux escales avant le jinga où on leur offre du thé froid. Ils s'arrêtent pour s'essuyer le front. Sous leurs costumes il doit faire extrêmement chaud.
Tous les participants s'arrêtent pour attendre le reste du groupe qui pousse le char.
Une femme les prend en photo, ils me demandent de venir sur la photo avec eux. Je refuse, c'est leur fête !
Enfin ils arrivent au temple pour une petite cérémonie.
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Un homme demande à ce que tout le monde incline la tête, sans réfléchir, je l'incline aussi. Je me sens un peu ridicule, moi, l'européenne qui agit comme eux par réflexe, alors que ce n'est pas ma religion. Je relève légèrement la tête, j'espère que personne ne m'a remarquée. Des journalistes prennent des photos en quantité. Je me mets à dessiner.
Je remarque une famille d'étrangers seule parmi la foule. Où sont les touristes, ces gens qui s'intéressent à la culture? Il y a en réalité à peine une cinquantaine de personnes en dehors des gens costumés. C'est peu pour cette fête colorée et de libre accès.
La courte cérémonie s'achève. C'est déjà fini? Je reste sur ma faim.
Je me balade un peu en interrogeant les marchands sur leurs produits.

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Je m'achète une banane enrobée de chocolat appétissante..
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Je Croque dedans. Ce n'est pas trop sucré, mais la pâte de chocolat ne veut pas fondre dans ma bouche, cela colle partout, qu'on-t-ils mis la dedans ?! Je me force à la finir en faisant la grimace. A  ne pas renouveler...
Un enfant tente d'attraper un poisson rouge.
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Je rentre par le train, fière de moi, parce que cette fois je n'ai pas eu à demander mon chemin malgré les deux correspondances.
 
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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 13:07
Panorama-master.jpg
Aujourd’hui c’est un jour férié dédié aux personnes âgées.
Koichiro ne s’est pas levé trop tard, ce qui fait que nous partons ce matin pour le mont Takao. J’ai réussi a motiver Koichiro pour monter a pied plutôt que de prendre le funiculaire. Nous avons mis plus de deux heures à gravir cette montagne, s’arrêtant, tantôt pour admirer les sculptures bouddhistes, tantôt pour pique-niquer, tantôt tout simplement pour se reposer.
 
J’ai pris beaucoup de photos, j’avais emmené mon matériel de peinture, mais la foule omniprésente m’a découragée..
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Dans un lieu saint comme celui-ci la quiétude serait de rigueur pour traduire les splendeurs que l’on peut observer.
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Pour me motiver, je m’étais promis de m’offrir une bonne bière et ainsi me récompenser de cette longue marche. Mais arrivée en haut, sans aucune raison, je me suis dit que je n’en avais pas besoin. Sans doute ce lieu de pèlerinage aura eu sur moi un effet purifiant…

Nous mettrons encore deux bonnes heures à redescendre la montagne
 
Les japonais sont stupéfiants de diversité.On peut aussi bien voir des gens grimper avec des escarpins et des vêtements signés des plus grandes marques françaises que des gens habillés avec tout l’accoutrement du randonneur né. J’ai bien fait d’emmener avec moi ma mini serviette éponge, la chaleur et l’humidité sont telles que je suis obligée de m’essuyer le front toutes les minutes au moins. Et il est amusant de voir que là aussi, dans ces coins perdus de la nature, il y a des distributeurs de boissons.
 
 
 
Immortalité
Quand on se promène le long des sentiers du mont Takao, on voit beaucoup de plaques de pierres gravées.

Les noms des gens qui figurent sur ces plaques ont été immortalisés parce qu’ils ont fait don d’une grosse somme pour planter des cèdres et ainsi protéger la montagne. A un autre endroit que j’ai photographié à Kunitachi, mais pas ici, on peut aussi voir plein de petites planches en bois.
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Les gens qui ont leur nom sur ces planches ont aussi fait un don, mais pour une moins grande quantité de cèdres…
 
Masques anti-pollution ?
Au détour d’un chemin, je croise une vieille dame portant un petit masque comme ceux que certaines personnes portent au centre ville. Pourtant, dans ce lieu où mille cèdres nous entourent, est-il possible que l’on craigne la pollution ?
J’en parle avec Koichiro. En réalité, ce que je croyais être un masque anti-pollution n’en est pas un. Koichiro m’explique. Les gens portent ce genre de masque quand ils sont malades ou allergiques, soit pour ne pas transmettre leurs microbes, soit pour éviter que leur maladie n’empire.
Révélation du siècle ! Je m’étonnais aussi de ne pas avoir vu plus de personnes que ça porter des masques dans les rues… Du reste je suis étonnée que Tokyo ait cette réputation de ville tant polluée. Je croyais que la pollution empêchait les UV de passer, et je me suis pris un sacré coup de soleil lorsque je peignais au temple l’autre jour…
Hoshi me dit que Tokyo n'est pas une ville polluée parce qu'il n'y a pas d'usine aux alentours, presque tout a été délocalisé en Chine, de plus les véhicules sont récents et souvent contrôlés. Et ils utilisent des moteurs hybrides.

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 12:33
Sekaido, un magasin pour artiste sur cinq étages :

Bonjour à tous, ce matin, je me suis réveillée très tôt, j’en ai profité pour regarder les émissions télévisées pour enfant, ce sont les seules que je comprenne pour le moment et qui m’apprennent du vocabulaire. J’ai ensuite proposé à Koichiro de m’accompagner à Ikebukuro, mais il a prétexté que ça ne l’intéressait pas pour ne pas venir. En fait, il était surtout fatigue de sa semaine et aura dormi jusqu’à cinq heures de l’après-midi, ce qui ne m’étonne pas vu qu’il regarde la télévision presque tous les soirs jusqu’ à une heure du matin…
La station Shinjuku est sur le chemin qui me mène à Ikebukuro. Je m’y arrête donc pour entrer dans le plus grand magasin de dessin et peinture du Japon, Sekaido.
En réalité, les Japonais trichent un petit peu : le premier étage au Japon équivaut chez nous au rez-de-chaussée.
A l’étage beaux-arts, je trouve quelques articles dont je n’ai pas encore compris l’utilité, et je cherche, bien sûr, à savoir s’ils ont du matériel bien de chez nous, c’est à dire les pinceaux Raphaël. Après avoir chercher longuement, je tombe sur un pinceau aquarelle, puis sur toute la série. Mais rien de particulier montrant que ce produit vient bien de France à part un mot : aquarelle, et, bien entendu, le fameux “made in France” imprimé sur le pinceau. Je pense que parmi tous ces pinceaux asiatiques, les pinceaux bretons auraient mérité un petit plus pour les faire sortir du lot…
Je cherche à m’acheter un chevalet de voyage. Ils sont en plastiques, légers, moins chers qu’en France, mais ils ne sont pas inclinables ce qui fait que je ne pourrais pas faire de l’aquarelle debout comme j’en ai l’habitude, dommage.
Ils ont à part ça, à peu de choses près le même matériel que celui qu’on peut trouver chez nous. Et oui, ils ont de l’acrylique !!! A cela s’ajoute de drôles de châssis dont la toile est remplacée par du contreplaqué. J’en achète un qui me servira à tendre mes toiles et mes feuilles. Impossible de mettre la main sur un format paysage P 12. Ils ont des formats figure à foison, mais les paysages et les marines, bien qu’affichés, ne sont pas au rendez-vous. Deux solutions, soit ils n’en n’ont plus, soit ils n’en vendent jamais et ont cessé d’en faire.
 
Petit resto pas chers et crêperies :

Après m’être baladée un petit peu et avoir croisé beaucoup de gaijin (étrangers comme moi) environ cinq dans une matinée, record ! Je me décide à rentrer dans un petit restaurant où les gens mangent attablés face au mur. A peine entrée, la serveuse me demande mon ticket. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Elle me montre une machine qui distribue des tickets après qu’on y ait introduit de l’argent et appuyé sur le numéro correspondant à une copie en plastique d’un plat dans une vitrine. Je choisis un bol de nouilles avec du tofu frit pour 380 yens. Environ 2€. Les gens me regardent m’installer, les étrangers vont sans doute généralement dans des restaurants plus chers que ce petit boui-boui typiquement japonais. Ils me regardent d’autant plus que je sors mes propres baguettes achetées hier. Je déteste manger avec leurs baguettes jetables en bois qui me font penser aux baguettes chinoises et dont le goût de colle et la texture en contact avec la langue me fait frémir. Auriez-vous l’idée, vous, de manger dans un restaurant français avec des couverts en plastique ?
En sortant de ce restaurant, je m’assois sur un banc avec l’idée de trouver un mouchoir, car, chose incroyable dans ce pays aseptisé, ils ne donnent pas de serviettes en papier dans les restaurants et je n’ai pas non plus trouvé les toilettes. Je comprends mieux pourquoi les gens prennent les mouchoirs en papier publicitaires que beaucoup de vendeurs distribuent au sortir des magasins…
Je regardais sans vraiment voir la copie en plastique des plats en vitrine du restaurant d’en face. Cela ressemble à des pizzas.

Des pizzas sans fromage ? Certaines avec des fruits, du chocolat, de la chantilly ? Je regarde d’un peu plus près et je vois un rebord de pâte. Non !!! Ce sont des crêpes !!! Je regarde l’enseigne et je lis en katakana (deuxième alphabet japonais) Kurepu. Des crêpes au Japon ! Je discute un peu avec la vendeuse japonaise et lui demande si les crêpes salées sont faites avec du sobako (farine de sarrasin) en précisant qu’en France c’est fait comme ça. Elle me dit que non, parce qu’ici on ne trouve pas de farine de sarrasin, (mais bien sûr, les Japonais vont donner un nom à quelque chose qui n’existe pas chez eux, première nouvelle). Je lui dis simplement que j’en ai acheté au magasin Seyu de Kunitachi. Elle s’excuse alors, un peu gênée. Je lui fais comprendre qu’il n’y a pas de mal et je décide de poursuivre ma route. Sur le chemin je croise encore d’autres crêperies de ce type, que je n’aurai jamais reconnu si je ne m’étais pas arrêtée par hasard sur un banc.
 

Tobu, un magasin sur 15 étages !!!
Les Japonais se vantent d’avoir, un Ikebukuro, le plus grand magasin du monde appelé Seibu parce que attention, il s’agit d’un magasin et non pas d’un centre commercial.
Les premiers étages du Tobu n’étaient pas très fréquentés quand j’y suis arrivée, mais il était 13h... Premier étage (RDC), bijoux. Ensuite il commence à y avoir un peu plus de monde. Là, la France est à l’honneur avec des marques françaises dont on n’a jamais entendu parler en France. Et des accents ajoutés partout pour faire occidental, parfois placés à l’envers ou de manière inappropriée. Au septième ou huitième étage, un monde fou, étage où l’on trouve les tailleurs. Vers le neuvième étage, se trouve l’étage que j’ai préféré, l’étage dédie au japon et à sa culture. Étonnamment, les kimonos sont portes par des mannequins européens en plastique que je ne manque pas de photographier.

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A cet étage, les vendeuses sont toutes habillées en kimonos, c’est tout simplement magnifique.

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Je monte aux étages supérieurs et ne trouve que des restaurants du monde entier avec quand même, à l’honneur, la cuisine japonaise dont les plats sont cinquante pour cent plus chers qu’en bas, dans la rue. Le reste du magasin pratique aussi des prix exorbitants ce qui fait que, bien que respectée par mon apparence d’européenne, je me sens un peu pouilleuse parmi cette foule de riches, fashion-victims..
 
Défilé religieux
On m’avait parlé de gens déguisés en personnages de manga.
Ou bien je me suis trompée de quartier, ou bien de pays, je ne sais pas. Je suis à Ikebukuro, je fais le tour de la gare, et, dès que je m’en éloigne, il y a de moins en moins de monde. Tiens, un attroupement. Des enfants s’habillent à l’ancienne dans la rue. Un monsieur prévient quand il y a des voitures, ils se préparent, partent en tirant un char par une corde, un défilé ?

Je discute avec un monsieur costumé, il me dit que demain c’est le grand défilé à Ikebukuro et qu’ils s’y préparent. Je ne pourrais malheureusement pas y assister, mais je suis contente d’être tombée dessus par hasard.



Je n’aurais pas vu de gens déguise en personnage de manga aujourd’hui, juste une jeune femme drôlement habille, à la mode de l’ogresse comme me dira plus tard Koichiro. Heureuse comme tout que je la prenne en photo.


Hyaku en shyopu :
L’équivalent du “tout à 1 €” de chez nous, le “100 yen shop” vend tout pour moins d’un euro. Je suis très contente de le trouver sur ma route. On y trouve de tout et surtout des petites choses typiques du Japon, ce qui m’intéresse le plus. Ça va de la serviette de toilette de la taille d’un mouchoir (que les japonaises emportent partout pour s’essuyer le front ou les mains quand il n’y a pas de séchoirs prévus dans les toilettes), à la boite de pique-nique que les jeunes emmènent avec eux pour manger à l’école. Ce sont des produits qu’on ne trouve pas pour la plupart à moins de 300 yens, voire 1500 yens suivant les magasins. Je me doute bien sûr que tout cela est fabrique en chine, mais bon…
 
Balade nocturne :
Ce soir, Koichiro m’a emmenée au restaurant chinois. Ça n’a absolument rien à voir avec ce que l’on mange en France. Ici on privilégie ce qui vient de la mer, et la nourriture est moins sucrée. Nous avions décidé de faire une petite balade digestive quand je tombe sur un écriteau dans une vitrine : "cut model". Je demande à Koichiro s’il veut bien demander au coiffeur qui est encore ouvert à 20h30 si je peux être son modèle gratuitement comme je l’ai déjà fait en France avec ma soeur Nathalie. Ça se fait aussi au Japon !!! Il me donne alors rendez-vous pour vendredi à 20h20. Attention les yeux, j’ai demande une coupe typiquement japonaise et féminine, il en va de soi !
Ensuite nous sommes allés au Book Off, magasin dans sa rue où j’ai acheté un manga d’occasion qu’on ne trouve pas en France, pour seulement 250 yens, environ 1,50 euros. Malheureusement, Koichiro et moi ne nous entendons pas en ce qui concerne les feuilletons et les films ce qui fait que nous ne regarderons pas de film ce soir. Il aime les films européens en version anglaise ou française, et moi j’aime les dessins animés et les films japonais. En plus, il serait bon que j’en regarde pour faire des progrès…
 
O yasumi nasaï, bonne nuit…
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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 12:30
Oui, bon, c’est un peu normal de se réveiller encore à 13h après la nuit passée.
Aujourd’hui j’ai rendu mon document vers 14h au centre culturel et j’ai voulu aller au bureau de l’immigration car ils doivent (apparemment) me donner une carte de séjour. Bon, tout d’abord Koichiro avait lu la carte à l’envers donc je suis partie dans le mauvais sens. Au bout d’un quart d’heure de marche, je me suis rendu compte que quelque chose n’allait pas. J’ai donc demandé confirmation à un passant. Il fallait que je passe de l’autre côté de la gare. Comment faire ? Pas de pont ni de passage souterrain ! Une dame m’a gentiment accompagnée à l’entrée de la gare pour que j’obtienne une sorte de laissez-passer appelé tsukosho pour pouvoir la traverser sans avoir à composter un billet.

Arrivée de l’autre côté, j’ai demandé mon chemin à une vendeuse, elle est allée trouver un policier qui m’a donné un plan du quartier et toutes les explications nécessaires pour me rendre à ce bureau de l’immigration. Au bout d’une demi-heure de marche et avec l’aide de plusieurs passants et autres employés communaux, j’ai fini par arriver à 16h20 pour m’entendre dire : “It’s closed”, j’insiste un peu quand même en expliquant ma longue marche pour arriver jusque là et heureusement que j’ai insisté, parce qu’il m’a alors dit que, comme je suis là pour longtemps, ce n’est pas ici que je dois me faire “enregistrer”, mais de l’autre côté de la gare, complètement à l’opposé de Kunitachi.
Les pieds en feu dans mes pauvres tongs (qu’on appelle pas Tong ici mais Zori), je suis donc repartie pour une bonne demi-heure de marche encore avant d’arriver à l’appartement de Koichiro où, à même le sol, je pouvais admirer la parité parfaite de mes cloches aux pieds. (en Belgique on dit cloche, si si !)
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 12:29
Ryogae, bureau de change

Wahou ! Je ne sais pas si c’est le décalage horaire, mais aujourd’hui, je me suis réveillée à 13h15. Il faut dire aussi que j’ai fait une insomnie à 4h du matin…
Cet après-midi, je suis retournée à Tachikawa pour échanger mes euros en yens. C’est apparemment difficile de faire le change ici. En passant dans une rue, je me suis arrêtée à un centre culturel pour proposer mes services. Il faut que je réponde à une suite de questions en japonais… Merci Koichiro d’être-là !
Arrivée à Tachikawa, j’ai été obligée de faire le tour de la gare avant que quelqu’un daigne répondre à ma question, à savoir où se trouve le bureau de change dont je n’avais que l’adresse. Ça m’a un peu vexée, surtout que c’est la première fois que ça m’arrive depuis que je suis à Tokyo. D’habitude les gens sont très aimables. En cherchant par moi-même, je suis tombée sur les bureaux de Berlitz, institut de langue à qui j’ai proposé mes services et ils m’ont indiqué la route à suivre pour aller jusqu’au bureau de change.
Au bureau de change, la dame m’a gentiment expliqué qu’elle n’avait pas assez de yens pour changer la totalité de mes euros, je dois donc y retourner demain.
Mais elle m’a échangé suffisamment d’argent pour que je puisse acheter ce que je voulais (du matériel de peinture, un nouvel épilateur, et de la nourriture).
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Ce soir j’avais rendez-vous avec Saito. Un jeune artiste de mon âge très gentil, mais qui est arrivé avec deux heures de retard à notre rendez-vous. Résultat, il est arrivé vers minuit et il n’y avait plus de trains pour qu’il puisse rentrer chez lui ensuite. Il m’a expliqué qu’il ne dort que trois heures par nuit en moyenne et qu’il peut dormir, s’il le souhaite, à son travail. Nous avons donc discuté en anglais, français et japonais dans un bar jusqu’à 3h du matin, puis nous sommes allés dans un cybercafé comme on voit à la télé. Nous étions dans une pièce privée avec des tas de mangas à lire, des boissons sans alcool à volonté, des magazines, la télé, la playstation II (je n’ai pas vu s’ils avaient des jeux) et, bien sûr, un ordinateur avec Internet, le tout pour seulement 450 yens de l’heure…
Il m’a montré ses derniers montages vidéo, je lui ai présente Ryoko puis nous nous sommes quittés sur une étreinte à 4h30 du matin en se promettant d’aller ensemble peindre un temple de Tokyo qu’il affectionne.
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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 12:28
Remerciements :
Tout d’abord, je tiens à remercier Pierre, que j’adore depuis l’autre bout du monde où l’on a la tête en bas. Merci donc Pierre pour ce formidable blog que tu entretiens si bien malgré la distance qui nous sépare. Et vive Internet !!! Kanpai ! (Tchin !)

Koichiro Sama,
Je viens d’emménager chez Koichiro (prononcez Koïtchiro), j’ai vraiment super bien dormi jusqu’à 11h. Hier soir, Koichiro m’a invité dans un très bon restaurant japonais, il a commandé trop de nourriture… Du tofu cru qui ressemblait à du flan, du tofu frit, du poisson cru, des raviolis chinois, des nouilles de sarrasin, des œufs de saumons, du riz, de la salade, du gâteau au sésame, de la bière, du vin parfumé aux prunes et du thé. J’ai pu goûter à tout, c’était vraiment une fine cuisine, dans un cadre très agréable : Nous étions dans une petite pièce toute en bois où il n’y a de place que pour une table et deux banquettes.
Chez Koichiro c’est très grand pour un appartement de Tokyo. Grand et vide parce qu’il vient juste d’emménager. Je l’ai d’ailleurs aidé à monter sa table qu’il avait achetée quand il était en France. Une table en pin ronde, tout ce qu’il y a de plus simple.
J’ai attendu une bonne partie de l’après-midi un monsieur qui devait venir installer Internet et qui était en fait venu avant le rendez-vous, comme par hasard quand j’étais sortie faire des courses. Comme quoi, ça n’arrive pas qu’en France…


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Sceau de banque :
Koichiro a, comme tous les Japonais ayant un compte en banque, un sceau qui lui est attribué et dont il se sert pour les papiers officiels. J’en veux un moi aussi !


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Chez Hoshi comme chez Koichiro, les salles de bain sont entièrement hermétiques. On peut les comparer à nos douches de piscines. On prend sa douche à même le sol, la baignoire ne servant qu’au bain. C’est alors pratique de ne pas avoir besoin de faire attention si l’on met de l’eau partout.


bain.jpg
La cuisine japonaise :
Adaptée à leur nourriture, elle n’est pas très pratique si l’on veut réchauffer une pizza, manger des lasagnes ou cuire un gâteau puisque les fours sont rares. Les Japonais ont à la place une sorte de gril qui sert uniquement pour le poisson. Heureusement, ils cuisinent surtout au gaz, et, comme j’ai emmené ma poêle, j’ai pu faire pour ce soir des galettes et des crêpes. Ce fut difficile, mais nous avons quand même trouvé de la farine de sarrasin appelée ici sobako. Koichiro s’est régalé, il a mangé quatre galettes et trois crêpes, quand même, on ne peut pas dire qu’il n’aura pas fait honneur à ma cuisine !!!
Un petit détail, si en France, on utilise la hotte pour enlever les odeurs, ici, on l’utilise aussi pour faire partir la chaleur.
Les prises électriques japonaises n’ont pas les mêmes formes qu’en France, j’aurais dû prévoir que le voltage n’est pas le même. Heureusement, le chargeur de mon appareil photo numérique japonais est conçu pour s’adapter au Japon. J’ai donc acheté ce soir au Bic Caméra (grande chaîne de magasins d’électronique) de Tachikawa une prise qui permet à mon appareil de se charger. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour mon vieil épilateur. Deux solutions : soit j’achète un  transformateur qui coûte  5000 yens (environ 30 €), soit je rachète un autre épilateur, en faisant bien attention à ce qu’il puisse fonctionner sur le sol français. Vu la vétusté de l’appareil, le choix est vite fait.

Ordinateurs portables et Internet :
Nous sommes restés longtemps à Bic Camera parce que je voulais m’acheter un ordinateur. Ceux-ci font entre 90 000 et 140 000 yens (entre 500 et 900 €) (pour convertir les yens en euros, voir le site http://haiou.online.fr/files/convertisseur.php)
Finalement, Koichiro m’a dit qu’il me prêterait son ordinateur, je verrai donc ça plus tard. Mais, s’il vous plaît, quand vous m’envoyez un mail, ne mettez pas d’accent, ni de cédille ou de tréma, ça se transforme en kanji (symboles chinois) à la réception…
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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 08:14
Aujourd’hui il pleut, je ne pourrais donc pas terminer ma peinture du temple en allant dehors ce qui m’arrange vu les démangeaisons occasionnées par les piqûres.
J’ai entre les mains mes premiers yens que Hoshi m’a échangés contre un billet de 20€ afin que je puisse enfin faire des courses pour faire des crêpes et des galettes.

J’ai eu mon premier contact en japonais en faisant les courses ce matin.
Pas de gros problème.
Je n’ai pas pu faire le change de ma monnaie en euro à la poste parce qu’il y a trop peu d’étrangers ici pour qu’ils prennent les euros.
Je me suis perdue et j’ai bien mis une heure pour rentrer, les panneaux d’indications ne sont pas très faciles à lire, même avec une carte en main…
Ce soir j’ai rendez-vous avec Koichiro à 18 h 30.
Je ne crois pas qu’il ait d'ordinateur ni Internet chez lui, donc ne vous inquiétez pas si je ne vous donne pas rapidement de mes nouvelles.
A très bientôt…
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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 08:13
Bonjour à tous et merci pour vos nombreux mails qui m’encouragent beaucoup.
Aujourd’hui nous sommes dimanche et Hoshi avait mis son réveil à sonner à 3 h du matin, puis, finalement, trop fatigué, il s’est rendormi.
Quelques heures après, malgré l’excitation, j’ai fini par me rendormir et ce jusqu'à 11 h.
Après le passage du facteur vers 11 h (et oui, même le dimanche), Hoshi a travaillé tout l’après midi jusqu'à 19 h.
Il faut croire que la réputation des japonais n’est pas infondée.
Mais je pense que Hoshi a un caractère très différent de la plupart des Japonais.
Il n’est pas macho, il  est sans doute moins proche des traditions et le revendique.

Balade au temple :
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Pendant que Hoshi travaillait, je me suis fait une petite balade.
Il y a un temple juste en dessous de l’appartement de Hoshi.
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Ce temple, je le qualifierais de temple à insectes parce que j’ai eu en une heure de temps (heure durant laquelle j’ai peint cette statue) une bonne trentaine de piqûres faites par des insectes volants non identifiés ayant un ventre bien dodu.

J’ai décidé ce soir après le repas de passer quelques jours chez Koichiro, mon deuxième correspondant japonais, cheminot mais aussi traducteur, car je sens que ma présence pèse à Hoshi, j’en ai donc profité pour répondre à quelques mails et écrire un peu pour le Blog.
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